Débranchage avec le SMPM

Rencontre orientée « mise en sécurité, en attendant d’être secouru » avec les pompiers des Secours en Milieu Périlleux et Montagne (ex-GRIMP), membres des équipes des secteurs Brignoles (couvre La St Quinis notamment), Draguignan (couvre Haut Var), dont un parapentiste qui fait ses classes au Lachens.

La simulation d’un gros branchage, laissant le parapentiste pendouiller de ce gros chêne (bien connu de certains), trop haut pour qu’il envisage de descendre seul, est motif à l’exercice de secours (pas si fréquent), et à l’échange (très constructif) des points de vue des protagonistes. A chaque étape de l’exercice, nous avons pu mettre en avant les éléments importants pour le secours, énumérer les différents cas de figure rencontrés, retenir l’action ou l’option judicieuse.

Briefing
Inventaire
Mise en place.
Reconstitution ….

Petit bilan à lire et à relire … avant le sketch

S’attacher, si bouger est possible, à l’aide d’une sangle, cordelette et mousqueton (déjà reliée à la sellette d’un coté)

Se protéger du froid, de l’hypothermie (poncho ou couverture de survie). Compresser les plaies si nécessaire.

Donner l’ Alerte : le 112 bien sur.

Donner une description du lieu de l’accident (hauteur, type d’arbre, accès (terrestre ou pas), présence de vent, de ligne électrique ou téléphonique, élément remarquable (ex la chapelle). Une photo peut être très précieuse pour l’ appréciation des moyens de secours à mettre en œuvre.

Décrire l’état de la victime, en sécurité ou pas, position tête en bas ou pas, conscient ou pas, douleurs, hémorragie, fracture, type de sellette (string et syndrome du harnais). Evolution de son état.

Répondre aux questions du régulateur et donner le maximum de renseignements: quand le temps presse, c’est cette phase qui permet de mettre en place la solution la plus rapide, la plus efficace. Transmettre des photos.

Les outils:

Téléphone, chargé (jusqu’au bout de la nuit), déverrouillé (un coup sur le casque ou un bras engourdi et pianoter devient difficile, accessible (pas au fond du sac), longé (le laisser tomber au pied de l’arbre serait ballot). Connaître le moyen de transmettre une position GPS. Attention aux fonctionnalités de certaines applications qui peuvent désactiver la fonction téléphone pendant le vol, ou vider rapidement la batterie. Prévoir un powerbank ou un chargeur solaire.

Les secours peuvent recevoir un SMS au 114 (à tenter en zone blanche ou en cas de batterie téléphone faible)

L’ hélico est équipé du téléphone. Utile pour guidage en cas de localisation difficile (couvert végétal = camera thermique inopérante)

Radio VHF fréquence FFVL pour joindre les parapentistes proches, n’est pas un moyen pour joindre les services de secours.

En attendant ….

Guider : L’hélico est équipé « vision nocturne ». Le signal lumineux (de la radio ou d’une lampe frontale) peut aider à la localisation de loin, ou pas: dans l’obscurité, si hélico sur place, éteindre toute source de lumière (phares auto, flashes appareils photos, leds). Le sifflet est très performant quand la vue directe n’est pas possible.

Hélico : DANGER. Bien sûr, les parapentistes en vol dans la zone s’ écartent et vont poser au plus vite pour faciliter la manœuvre de secours (sens civique), et échapper aux turbulences rotor ( DANGER durable).

Neutraliser la voile (bouchon ne suffit pas), empêcher qu’elle s’envole, tout comme les vestes, couverture de survie, etc…lors du treuillage. (90 à 100 m de câble), manœuvre de précision réalisée hors de l’aplomb de la victime. Valable aussi en présence de vent.

Ne pas hésiter à appeler les secours même quand tout va bien mieux : avant que des témoins visuels ne le fasse pour toi et que l’armada soit déployée pour rien. Une voile étendue se voit de loin et est synonyme de problème. La décrocher peut prendre du temps ( le lendemain).

rejoindre la victime: tout n’est pas toujours lisse.
sécurisation
installation des cordes
équipement pour la descente
montée à la corde
évacuation en sellette (éventuellement mise en brancard au sol)

Constitution du Kit Sécurité (non exhaustif)

  • sangle longue + mousqueton
  • poncho ou 2 couvertures de survie
  • pansements compressifs, compresses
  • bobine de fil dentaire (80m de fil fin mais costaud + petit lest) pour monter une corde
  • sifflet
  • lampe frontale
  • coup-ligne
  • gilet de secours (vol à Sicié, RCM …)

Le tout à portée de main (poches latérales, cockpit) et longé.

A emporter absolument (quelques grammes seulement),


Notre anticipation est vitale, pour nous, pour les autres. En complément du PSC1 (plutôt pour les autres), scénariser une situation dramatique où nous avons le rôle principal procure un avantage certain. Victime ou témoin, nous devons mettre de notre côté tous ces petits bouts qui font la différence.

Un grand MERCI à Marc et ses collègues, pour leur pratique rigoureuse, pour leur proximité, leur disponibilité.

Un grand MERCI à Camille, notre interface dynamique.

Et comme tout fini bien: picnic au soleil pour tous, pétanque, init en famille sous la Seed. What else ?

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